"Les premières tranches seront peut-être lancées d'ici à la fin de l'année dans trois ZES d'innovations technologiques: à Tomsk, Moscou et Saint-Pétersbourg, a indiqué le directeur de RosZES. Ces zones devraient donner les premiers résultats d'ici deux ans et demi à trois ans. Les développements biotechnologiques des chercheurs russes sont sur le point d'être achevés. "Ce qu'il faut maintenant, c'est les capitaliser et leur trouver un marché d'écoulement", a-t-il indiqué.
Le patron de RosZES a rappelé que cette année le budget fédéral avait octroyé 8 milliards de roubles pour la création de six ZES. "A peu de choses près la même somme sera attribuée par les régions à titre de cofinancement. A cela il faudra ajouter les investissements substantiels de sociétés russes et étrangères.
Selon la législation russe appropriée, les résidents des ZES à vocation industrielle doivent investir pas moins de 10 millions d'euros, dont un dès la première année.
Youri Jdanov a fait remarquer que ce qui séduisait les investisseurs dans les ZES, c'était surtout "leur gestion claire et compréhensible". "Pour l'attrait, les avantages fiscaux viennent en troisième position", a-t-il souligné.
Youri Jdanov a par ailleurs annoncé que les chefs des deux régions - celle de Tomsk et le Tatarstan - où des ZES sont implantées avaient même été plus loin que la législation fédérale prévoyant une exemption de l'impôt foncier et de l'impôt sur les biens pendant cinq ans. En effet, ils ont décidé d'exempter les résidents des ZES de tous les impôts locaux pendant 10 ans. "Je pense que très prochainement cet exemple sera suivi par les responsables des autres régions d'implantation de ZES. Lipetsk, Saint-Pétersbourg, Moscou et région de Moscou", a souligné Youri Jdanov en indiquant que dans 120 pays du monde on recensait 3.000 zones de ce genre où travaillent 50 millions de personnes.
