Les rencontres au sommet doivent devenir une norme dans les rapports russo-chinois (Kossatchev)

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Les rencontres et consultations fréquentes au sommet doivent devenir une norme dans nos rapports, comme cela est de mise dans les rapports entre partenaires stratégiques.

MOSCOU, 10 mars - RIA Novosti. Les rencontres et consultations permanentes au sommet devaient devenir une norme dans les rapports russo-chinois, a estimé le président du comité de la Douma pour les Affaires internationales Konstantin Kossatchev.

"Les rencontres et consultations fréquentes au sommet doivent devenir une norme dans nos rapports, comme cela est de mise dans les rapports entre partenaires stratégiques", a indiqué le député devant la presse vendredi.

Pour les années à venir, l'agenda bilatéral russo-chinois n'est pas encore terminé et il y a des thèmes qui doivent encore être débattus, a-t-il précisé.

La Chine, a poursuivi le député russe, recherche très efficacement "sa propre formule de succès global garantissant sa compétitivité nationale sans que sa souveraineté et son identité en souffrent".

La Russie "se rend" en Chine non seulement en qualité de voisin mais aussi comme pays président du G8, a précisé Konstantin Kossatchev.

"La réalisation de l'agenda global du gouvernement russe serait incomplète sans une coopération active avec la Chine qui ne fait pas partie du G8", a-t-il noté.

Pékin, un des plus gros consommateurs de ressources énergétiques au monde, est intéressé à relancer le dialogue énergétique avec la Russie, selon lui.

"De notre côté, nous sommes confrontés à la nécessité de compenser le déséquilibre" qui consiste à exporter le gros de nos ressources vers l'Occident, a indiqué Konstantin Kossatchev.

Le député a estimé qu'il ne fallait pas se contenter, dans les rapports bilatéraux, uniquement des échanges économiques.

La Russie a toujours fait grand cas de la position de principe de la Chine sur les questions ayant trait à la sécurité et à la souveraineté de la Russie, a poursuivi le parlementaire. En matière de sécurité et de souveraineté, "le soutien apporté par tel ou tel pays en dit long sur le niveau de compréhension mutuelle atteint".

La position russe - entérinée par le Grand traité russo-chinois - reste inchangée: pour Moscou, il n'y a qu'une Chine dont Taiwan fait partie, a noté Konstantin Kossatchev.

"Nous partageons l'inquiétude de nos collègues chinois et de l'ensemble de la communauté internationale face à la récente décision des autorités taïwanaises de supprimer le Conseil pour la réunification nationale et de renoncer en fait au programme de réunification", a noté le député.

Cette décision conduit l'île dans l'impasse et met Taiwan devant la perspective d'un isolement international, a encore indiqué Konstantin Kossatchev.

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