WASHINGTON, 7 mars - RIA Novosti. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice ont examiné mardi à Washington le dossier nucléaire iranien, la situation au Proche-Orient et les conflits postsoviétiques "gelés".
"Au cours des négociations, nous avons analysé un large éventail de questions, notamment les questions globales de l'Iran et du Proche-Orient", a indiqué Condoleezza Rice lors d'une conférence de presse à l'issue des pourparlers.
Les deux diplomates ont également évoqué les confits postsoviétiques "gelés", notamment celui du Haut-Karabakh et celui de l'Abkhazie, a-t-elle ajouté. La secrétaire d'Etat a assuré que Washington était satisfait de ses relations avec la Russie.
Toujours selon Condoleezza Rice, les parties ont abordé l'agenda du prochain sommet du G-8 de Saint-Pétersbourg.
La chef de la diplomatie américaine s'est dite préoccupée par certains problèmes intérieurs russes, indiquant tout de même que Sergueï Lavrov, faisant preuve de bonne volonté, lui en avait fourni des explications exhaustives.
Pour sa part, le ministre russe s'est dit préoccupé par le refus de Washington de donner son feu vert à l'adhésion de la Russie à l'OMC. "Les Etats-Unis sont le seul pays à ne pas avoir signé de protocole avec la Russie, sans oublier le fameux amendement Jackson-Vanik", a-t-il dit.
Sergueï Lavrov a qualifié ces négociations de "très utiles et importantes pour la promotion des relations russo-américaines".
Selon lui, des problèmes sensibles ont été évoqués lors des pourparlers, dont la résolution déterminera la coopération de la Russie avec ses partenaires du G-8, en particulier avec les Etats-Unis.
"Nous ne sommes pas toujours d'accord sur les méthodes à employer, mais nos objectifs ultimes dans les affaires internationales sont identiques", a indiqué Sergueï Lavrov.
"Nous sommes unanimes quant à la nécessité d'empêcher la prolifération des armes de destruction massive dans le monde, de lutter contre la criminalité internationale, le trafic de drogue, de promouvoir les échanges commerciaux et économiques et de renforcer le système commercial international", a résumé le diplomate russe.
