En 1999, les organes régionaux et fédéraux du pouvoir d'Etat, ainsi que l'administration présidentielle ont reçu 1,2 million de lettres, en 2001, 2,1 millions, depuis le début de 2003, plus de 2,6 millions de lettres de citoyens arrivent tous les ans.
Selon Mikhail Mironov, environ 100.000 lettres parviennent par e-mail à l'administration présidentielle.
En 2005, 762.796 lettres sont parvenues à l'adresse du président. Le plus grand nombre de lettres parviennent des habitants de Moscou (84.800), du territoire de Krasnodar (33.300), de la région de Moscou (près de 32.000) et de Saint-Pétersbourg (environ 30.500 lettres).
Le projet de loi soumis à la Douma prévoit l'examen des lettres dans un délai de 30 jours. Les autorités régionales sont habilitées à réduire ce délai pour les couches démunies, mais ne peuvent pas le prolonger, a dit Mikhail Mironov.
En vertu de ce projet de loi, les lettres écrites dans un esprit délibérément chicanier, les lettres contenant des propos insultants ne seront pas examinées. Les déclarations anonymes contenant des renseignements sur un crime seront envoyées aux organes judiciaires compétents.
En cas de violation de la loi sur l'étude des lettres de citoyens, les fonctionnaires seront sanctionnés, voire limogés. Ils peuvent être privés de primes et, en cas de fautes graves, poursuivis en justice, a fait savoir Mikhail Mironov.
