"Ce serait conforme aux règles du marché mais nous n'avons toujours pas de loi correspondante. Nous insistons pour qu'elle soit adoptée prochainement", a indiqué le ministre intervenant mercredi sur les ondes de radio Maïak.
Toutes les raffineries font partie de monopoles et, par conséquent, la décision de relever les prix des produits pétroliers devrait être concertée avec le Service anti-monopole, si ces hausses sont dépassent les taux d'inflation, selon le ministre.
Depuis le début de février, les prix de gros de l'essence ont augmenté de 3% (les prix ont augmenté de 18% pour l'essence et de 10% pour le gasoil entre fin décembre et fin février), alors que le mazout, suite à la vague de froid de janvier, se vend maintenant 69% plus cher, a-t-on annoncé antérieurement.
Intervenant à la Douma à la mi-février, le ministre du Développement économique et du Commerce Guerman Gref avait promis de mener des négociations avec les compagnies pétrolières en vue de refréner ces hausses.
Répondant à un député qui s'attendait à une nouvelle flambée des prix sur les produits pétroliers au printemps, Guerman Gref avait annoncé que le gouvernement renonçait à relever les droits sur les produits de raffinage en 2006 mais attendait en revanche des compagnies pétrolières que les hausses de prix du carburant seraient modérées.
