Au cours d'une visioconférence mercredi menée à cette occasion, un assistant du président russe, Alexandre Bouroutine a déclaré : "La Russie remplira pleinement ses engagements en matière de destruction d'armes chimiques d'ici à 2012".
"Les ressources nécessaires sont accordées régulièrement par le budget, ce qui signifie que le processus (de destruction d'armes chimiques, ndlr) sera terminé dans les délais prévus", a-t-il indiqué.
Des partenaires étrangers ont apporté une contribution financière notable à la construction de l'usine à Kambarka : l'Allemagne (34%), l'Union européenne, les Pays-Bas, la Suisse, la Suède et la Finlande (3% ensemble). Mais le gros des dépenses est assumé par la Russie (63%).
L'ambassadeur allemand en Russie, Walter Jurgen Schmid, qui a assisté au lancement de l'usine à Kambarka, a rappelé dans son intervention qu'une coopération étroite existe entre l'Allemagne et la Russie dans le domaine de la destruction des agents chimiques toxiques. "Cette coopération acquiert une nouvelle qualité depuis 2002, grâce au programme de "Partenariat global", a-t-il précisé.
"Cette coopération s'est justifiée et les deux pays veulent l'approfondir", a indiqué le diplomate.
De l'avis des experts, l'équipement de l'usine de Kambarka est conforme à toutes les normes, toutes les expertises et les concertations nécessaires ont été réalisées.
D'ici à 29 avril 2007, la Russie devra détruire 8 000 tonnes d'agents chimiques toxiques, soit 20% de ses stocks. Vers cette date, près de 3 200 tonnes de lewisite seront recyclées à l'usine de Kambarka, laquelle, à terme, sera transformée en une entreprise à vocation purement civile.
