MOSCOU, 26 février - RIA Novosti. L'accord de principe intervenu entre Moscou et Téhéran sur la création d'une entreprise conjointe d'enrichissement d'uranium est une mesure positive mais pas finale dans le règlement du problème nucléaire de l'Iran, a estimé Konstantin Kossatchev, président du comité internationale de la Douma.
"Cet accord pourrait être salué mais il ne s'agit pas là d'une mesure finale. L'accord intervenu aujourd'hui ne représente qu'une partie de la solution que la Russie cherche à trouver. C'est un pas dans la bonne direction mais ce n'est pas une mesure finale", a noté le député dans une interview à RIA Novosti dimanche.
La communauté internationale, a-t-il poursuivi, souhaite que le programme nucléaire iranien soit transparent et attend de Téhéran l'arrêt des travaux sur l'enrichissement d'uranium, notamment dans le domaine de la recherche.
D'après le député russe, la situation s'éclaircira définitivement avant la réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA le 6 mars. Avant cette date, l'Iran "sondera le terrain" pour rechercher de nouveaux compromis.
La décision d'instituer une coentreprise en Russie "promet des progrès" dans le règlement du problème iranien, a-t-il encore indiqué.
