Les grands froids ont influé sur l'humeur de la moitié des interrogés (53%) et, comme il fallait s'y attendre, ils les ont fâchés (42%) plus souvent que réjoui (11%) et ce, dans la plupart des cas, dans la Région fédérale du Sud). 44% des sondés se sont dits indifférents aux conditions climatiques.
Comment les Russes ont-ils lutté contre le froid ? Le plus souvent, passivement, en renonçant à des déplacements pour des raisons individuelles (46% des interrogés) et restant chez eux au lieu d'aller au travail ou à l'université (20%). Un Russe sur trois a dû calfeutrer son logement (fenêtres et portes), 13 à 14% ont dû acheter des appareils de chauffage. Les gens ayant des revenus élevés ont plus souvent acheté des vêtements chauds (31%) et des appareils de chauffage (23%), les moins aisés préférant dans la plupart des cas rester chez eux.
La majorité des interrogés ont noté que l'approvisionnement en électricité et en chaleur (81 et 71%) avait été régulier. Les avis positifs sur le fonctionnement des transports en communs sont nettement plus rares (49%), des à coups et des accidents dans ce secteur sont dénotés par 37% des sondés. A Moscou et Saint-Pétersbourg, les avis positifs sur le fonctionnement des transports sont plus nombreux que dans l'ensemble de la Russie (respectivement 91, 87 et 66%).
Ce sondage a été mené auprès de 1 592 personnes dans 153 localités de 46 (des 88) régions russes par le Centre russe d'étude de l'opinion. La marge d'erreur statistique ne dépasse pas 3,4%.
