La Géorgie s'emploie avec succès à diversifier ses sources d'approvisionnement en énergie (INTERVIEW)

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TBILISSI, 6 février - Natalia Ratiani, RIA Novosti. La Géorgie s'emploie avec succès à diversifier ses sources d'approvisionnement en énergie, a déclaré le premier ministre géorgien, Zourab Nogaïdeli, dans une interview à RIA-Novosti lundi.

Le pays a besoin de cette diversification pour se prémunir contre les imprévus, a-t-il relevé en rappelant que la construction du gazoduc Shah-Deniz, reliant l'Azerbaïdjan à la Turquie via le territoire géorgien, serait achevée cette année.

Tous les pays cherchent à diversifier leurs sources d'approvisionnement en énergie, afin d'assurer la stabilité et la sécurité des fournitures, sans porter préjudice à qui que ce soit.

En réglant la récente crise gazière, la Géorgie a réussi à appliquer une série de mesures visant à diversifier ses sources d'approvisionnement en énergie, a indiqué M. Nogaïdeli.

"Nous avons réussi à remettre en service le gazoduc reliant l'Azerbaïdjan à la Géorgie, qui est resté hors service pendant vingt ans", a-t-il noté en soulignant que la Géorgie, malgré ses modestes dimensions géographiques, jouerait un rôle important dans les projets de diversification des sources d'approvisionnement en énergie dans la région, vu ses capacités de transit et sa situation géographique.

Le premier ministre n'a pas voulu préciser si un gazoduc traverserait la mer Caspienne en vue de simplifier les livraisons de gaz kazakh en Azerbaïdjan et en Géorgie.

Le pays n'a pas encore décidé s'il construirait ou non un dépôt de gaz (la Géorgie ne possède pas de dépôt de gaz, contrairement à l'Arménie et à l'Azerbaïdjan), qui lui coûterait entre 40 et 85 millions de dollars, selon le chef du gouvernement.

Zourab Nogaïdeli a précédemment déclaré à RIA-Novosti que la Géorgie n'avait pas l'intention d'exclure la Russie de son marché énergétique.

La privatisation du secteur énergétique sera achevée d'ici le milieu de 2006, a indiqué le premier ministre, qui a refusé de préciser la somme qui sera versée au budget géorgien suite à la privatisation des secteurs énergétique et des télécommunications.

Interrogé sur l'attractivité de la Géorgie pour les investissements étrangers, M. Nogaïdeli a expliqué que la réglementation économique dans la république était libérale au maximum, notamment en matière de douanes et d'imposition.

Une autre raison de cette attractivité est la politique de privatisation audacieuse appliquée par la Géorgie, qui permet d'attirer plus d'investissements dans l'économie géorgienne. La troisième raison est la main-d'oeuvre qualifiée et relativement bon marché, estime le premier ministre géorgien.

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