MOSCOU, 28 janvier - RIA Novosti. La société doit se consolider dans la lutte contre l'extrémisme religieux et ethnique, a déclaré samedi lors d'un entretien avec les journalistes le président de la Douma, chambre basse du parlement russe, Boris Gryzlov.
La semaine dernière Russie Unie a appelé différentes forces politiques et sociales à signer un Pacte antifasciste, accord sur la lutte contre le nationalisme, la xénophobie et la haine religieuse.
"Nous avons besoin d'élever des barrières aussi bien législatives que morales devant la propagation des idées misanthropiques", a-t-il déclaré.
Boris Gryzlov a espéré que le nombre des adhérents au Pacte antifasciste ne cessera d'augmenter. "L'adhésion au Pacte signifiera la consolidation de la société dans la lutte contre un ennemi commun, contre l'extrémisme religieux et ethnique", a-t-il souligné.
L'initiative de Russie Unie ne suffit pas toute seule pour résoudre tous les problèmes qui existent dans ce domaine. "Il importe que les adhérents au pacte, ayant déclaré leur solidarité avec nous, organisent leur activité quotidienne en accord avec les dispositions du document", a dit le président de la chambre basse du parlement.
Le 20e siècle a donné une bonne leçon aux générations futures mais il est pourtant des gens qui ne l'ont pas assimilée. La haine raciale et religieuse demeure un problème aigu dans la société contemporaine, prévient Boris Gryzlov.
"Le souvenir des millions d'hommes exterminés à cause de leur nationalité pendant la Seconde guerre mondiale restera gravé pour toujours dans la mémoire de l'humanité comme la plus grande tragédie, une tragédie planétaire. Le devoir de chacun de nous consiste donc à faire tout le nécessaire pour cela ne se répète plus jamais", a conclu du président de la Douma.
