(L'Abkhazie est une république autoproclamée sur le territoire de la Géorgie - NDLR). Irakli Alassania en a parlé la veille à la réunion du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies, lit-on notamment dans un communiqué que le Département de la Presse et de l'Information du ministère des Affaires étrangères de la Géorgie a rendu public vendredi.
"La Géorgie exhorte tous les Etats faisant partie de l'ONU à adopter des mesures qui s'imposent pour un règlement négocié du conflit en Abkhazie", a notamment déclaré le représentant spécial du Président de la Géorgie, Mikhaïl Saakachvili.
Selon Irakli Alassania, les événements en cours dans la région "peuvent compromettre cette relative stabilité que l'on observe à présent au processus de paix".
"Dans ces circonstances, l'ONU et son Conseil de sécurité restent ces uniques institutions qui doivent trouver l'issue à la situation", est persuadé le représentant spécial du Président géorgien.
Irakli Alassania a notamment insisté sur la nécessité d'obtenir que l'Abkhazie accepte l'introduction dans le district de Gali des unités de police civile de l'ONU et l'ouverture à Gali d'un bureau conjoint de l'ONU et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour les droits de l'homme.
Abordant le problème du statut de l'Abkhazie, le représentant spécial du Président géorgien a estimé que "tous les pays-membres du Conseil de sécurité de l'ONU et l'ensemble de la communauté internationale ne doutaient évidemment pas un seul instant que ledit problème devait être réglé dans le cadre de la Géorgie unie".
On lit, en outre, dans ledit communiqué de la diplomatie géorgienne qu'Irakli Alassania a accusé la Russie, faisant partie du Groupe des Amis du Secrétaire général de l'ONU pour la Géorgie et tenant un rôle de médiateur dans le processus de paix, de ne pas respecter l'intégrité territoriale de la Géorgie dans le cadre des frontières internationalement reconnues.
Cela dit, le représentant spécial du Président de la Géorgie s'est dit persuadé que seuls les Abkhaz et les Géorgiens pourront par des efforts conjoints accélérer substantiellement le règlement du conflit les opposant.
"Il nous faut pour cela des initiatives efficaces, conséquentes et raisonnables qui bénéficient d'un ferme appui de l'Organisation des Nations Unies et contribuent à l'établissement d'une paix durable dans la région", a souligné en conclusion Irakli Alassania.
