Bizutage à Tcheliabinsk: l'état-major général participe à l'enquête

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GUMRI/EKATEIRNBOURG/MOSCOU, 26 janvier - RIA Novosti. L'état-major général des forces armées russes participe à l'enquête sur l'affaire de bizutage à Tcheliabinsk, a fait savoir le vice-premier ministre et ministre russe de la Défense Serguei Ivanov.

"Je suis au courant de ce problème. L'état-major général et son chef participent à l'enquête dont les résultats seront rendus publics", a dit Serguei Ivanov.

Pendant la fête du Nouvel An, un groupe de militaires a roué de coups des soldats. L'un d'entre eux, Andrei Sytchev, battu durant trois heures, a été amputé des deux jambes et des organes génitaux, selon le parquet militaire de la Région militaire de laVolga-Oural.

"Nous n'avons pas l'intention de passer quoi que ce soit sous silence. Tous les cas de bizutage font l'objet d'un contrôle particulier", a déclaré Serguei Ivanov.

Une commission du ministère de la Défense a été dépêchée à l'école des troupes de blindés de Tcheliabinsk pour enquêter sur ces faits.

"Si la culpabilité de militaires concrets, y compris d'officiers, est prouvée, des mesures très sévères seront prises", a déclaré le général d'armée Youri Balouievski, chef d'état-major général de l'armée russe.

Le fait que les dirigeants de l'école des troupes de blindés de Tcheliabinsk, ceux de la Région militaire de la Volga-Oural et des Troupes terrestres n'aient pas été au courant, avant cet incident, de la situation qui s'était créée dans cette unité militaire a profondément indigné Youri Balouievski.

Sept militaires dont l'identité a été établie sont soupçonnés de "violences" et de "non-assistance à personne en danger", a fait savoir le parquet militaire.

Le sergent Alexandre Siviakov qui a battu Andrei Sytchev a été inculpé aux termes de l'article 286 du Code pénal russe (abus de fonctions ayant eu des conséquences graves). Sur décision du tribunal, il a été mis aux arrêts.

Le parquet devrait également statuer sur l'éventuelle inculpation des médecins de l'unité militaire qui n'ont pas secouru opportunément le soldat.

L'enquête a mis en évidence d'autres cas de brimades infligées aux jeunes conscrits. Des actions en justice ont été engagées.

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