Il s'agit, en l'occurrence, d'une résolution qui condamne les crimes des régimes communistes totalitaires. "Une condamnation internationale des crimes du totalitarisme du point de vue de la violation manifeste et de masse des droits de l'homme ne sera guère complète si l'on y passe sous silence la violation par de tels régimes communistes totalitaire de ce droit fondamental de l'homme qu'est la liberté d'expression et de la conscience", lit-on notamment dans la lettre du porte-parole du Patriarcat de Moscou à Strasbourg, Philarète, adressée au Président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, René van der Linden.
Le texte de ce message a été rendu public lundi par le Département des relations religieuses extérieures du Patriarcat de Moscou à l'occasion du début des travaux de la session d'hiver de l'APCE.
Selon le Département des relations religieuses extérieures du Patriarcat de Moscou, les auteurs du projet de résolution de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe "n'ont pas dit un seul mot des persécutions des croyants ni des tentatives de liquider complètement la religion par les régimes communistes qui s'y étaient appuyé sur l'idéologie de l'athéisme d'Etat".
Selon le porte-parole du Patriarcat de Moscou à Strasbourg, Philarète, le fait que cela est tout simplement passé sous silence dans les projets de résolution et dans la recommandation de l'APCE est une "grave erreur" et "témoigne de la nécessité d'engager dans la mise au point de la position européenne générale sur cette question précise les représentants des église et des organisations religieuses".
