De plus, la Russie continuera à construire des centrales nucléaires à l'étranger, a-t-il dit.
"La part de Rosatom sur les marchés mondiaux de l'énergie atomique constitue 25% à 47-50% pour les livraisons d'uranium enrichi et la construction de centrales", a dit Serguei Kirienko.
"Nous construisons cinq centrales nucléaires à l'étranger et 3 en Russie", a-t-il ajouté.
Selon Serguei Kirienko, presque tous les pays décident aujourd'hui d'accroître le nombre des centrales nucléaires, dont plusieurs, surtout en Asie-Pacifique et en Europe, sont des marchés traditionnels de la Russie. Au moins 20% de ce marché sont parfaitement accessibles pour nous", a-t-il dit.
"Conformément à la stratégie de développement du secteur, nous allons construire, avant 2030, au moins 40 réacteurs en Russie et de 40 à 60 réacteurs en remportant les appels d'offres lancés sur le marché mondial", a fait savoir Serguei Kirienko.
Evoquant l'augmentation de la part de l'énergie atomique dans la production totale d'électricité, le directeur de Rosatom a fait remarquer que cet indice était aujourd'hui de 16%.
"Tous les pays décident aujourd'hui d'accroître la part du nucléaire civil, notamment la France où elle constitue déjà 75% et les Etats-Unis qui la portent de 20 à 25%, a dit Serguei Kirienko. 25% sont aujourd'hui une part réaliste aussi bien du point de vue de la sécurité que du développement stratégique et du prix des hydrocarbures".
"La Russie doit atteindre vers 2030 l'objectif de 25% de l'énergie électrique fournis par les centrales nucléaires", a-t-il souligné.
Serguei Kirienko considère le rétablissement de l'ensemble du cycle technologique nécessaire pour la construction et le fonctionnement des centrales nucléaires comme la tâche principale. A la suite de la désintégration de l'URSS, a-t-il expliqué, une partie de ce complexe s'est retrouvé dans les pays de la CEI (Communauté des Etats Indépendants). "Notre objectif est de rétablir le complexe technologique, car partir de zéro serait inefficace", a déclaré Serguei Kirienko.
