La troïka européenne, la Russie, la Chine et les Etats-Unis se réunissent lundi à Londres pour examiner le dossier nucléaire iranien

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PEKIN, 14 décembre - Alexeï Efimov, RIA Novosti. La troïka européenne (Grande-bretagne, Allemagne et France), la Russie, la Chine et les Etats-Unis se réuniront lundi, 16 janvier, à Londres pour se pencher sur le problème nucléaire iranien, a annoncé samedi à l'agence de presse Xinhua (Chine nouvelle) le représentant de la Russie à l'ONU, Andreï Denissov.

Selon le diplomate, des représentants haut placée des ministères des Affaires étrangères des six pays envisageront à Londres "la marche à suivre depuis que l'Iran a brisé les scellés que l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) avait posé sur ses sites nucléaires".

"A l'issue de la réunion ses participants décideront peut-être de consulter le Conseil des gouverneurs de l'AEIA", a indiqué Andreï Denissov.

La Russie estime que le dossier nucléaire iranien pourrait être envoyé au Conseil de sécurité de l'ONU s'il n'était plus possible de parvenir à un règlement dans le cadre de l'AIEA, a-t-il ajouté.

Dans le même temps, Andreï Denissov a mis en garde que la transmission du dossier iranien au Conseil de sécurité pourrait compliquer la situation, rappelant que Téhéran avait menacé de cesser ses mesures volontaires de coopération avec l'AIEA.

"Les Iraniens disent que le renvoi du dossier devant le Conseil de sécurité est un problème non pas diplomatique, mais politique" annonce Xinhua citant Andreï Denissov.

Si l'Iran se retirait des protocoles additionnels au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNPAN) la situation deviendrait imprévisible, a-t-il ajouté.

Le diplomate russe a relevé que présentement les recherches nucléaires de l'Iran étaient toujours contrôlées par les inspecteurs de l'AIEA et que "l'Iran n'a toujours pas quitté le cadre de l'AIEA".

"Seulement personne ne sait ce qui se passera après. C'est la raison pour laquelle nous devons nous montrer très prudents et réfléchir deux fois avant de soumettre le dossier nucléaire iranien à l'examen du Conseil de sécurité de l'ONU", a souligné Andreï Denissov.

Celui-ci a fait comprendre que la Russie était hostile à l'application de sanctions à l'égard de l'Iran. "Il serait même prématuré d'envisager la chose, parce qu'il s'agit là de la solution la plus désagréable et la plus fâcheuse qui soit. D'un autre côté, nous sommes conscients que la patience des partenaires européens à des limites", écrit l'agence Xinhua citant le diplomate russe.

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