La distribution d'eau dans les immeubles d'habitation n'a pas été interrompue, a-t-il ajouté.
La Moldavie n'a toujours pas renouvelé pour 2006 son contrat avec Gazprom sur les fournitures de gaz russe, ce qui explique cette crise énergétique. Actuellement, elle reçoit son gaz uniquement d'Ukraine.
Le patron du monopole gazier moldave Moldovagaz, Ghennadi Abaskin, promettait vendredi dernier qu'un compromis serait obtenu dans les prochains jours.
"Les divergences sur le prix sont la principale raison de l'absence de contrat pour 2006 entre Gazprom et Moldovagaz, a-t-il rappelé. Les Russes proposent un tarif de 160 dollars les mille mètres cubes, alors que la Moldavie estime que ce montant devrait être beaucoup moins élevé".
La situation en Ukraine n'a rien à voir avec celle de la Moldavie où il existe depuis des années une entreprise mixte dont Gazprom est l'actionnaire majoritaire. "Gazprom ne contrôle pas seulement le transit par la Moldavie, il contrôle également le marché intérieur", a ajouté le patron de Moldovagaz. Si le gouvernement moldave n'est qu'un des actionnaires de cette entreprise, c'est l'Agence nationale pour la réglementation dans le secteur de l'énergie qui définit la politique générale des tarifs.
Ghennadi Abaskin a ajouté que son pays n'avait reçu aucune proposition alternative de fourniture de gaz naturel.
Pour sa part, le porte-parole de Gazprom, Sergueï Kouprianov, indiquait le 2 janvier dernier que le géant russe entendait signer le contrat "prochainement".
"En 2006, le contrat avec la Moldavie n'a pas été signé pour 2006, mais la Moldavie nous assure qu'elle règlera prochainement toutes les questions et que le contrat sera signé", a-t-il dit.
"La proposition de prix formulée par Gazprom pour la Moldavie est absolument justifiée", a résumé le porte-parole de Gazprom.