"Il est des propositions concrètes que ministre d'Etat de la Géorgie pour le règlement des conflits, Gueorgui Khaïndrava, a formulées à Moscou ( à une réunion de la Commission de contrôle mixte) et qui tendent en premier lieu à démilitariser la région de Tskhinvali. Toutes les unités armés, à part les soldats de la paix, doivent être retirées de la zone du conflit. Il faut commencer par cela", est persuadé Gueorgui Khaïndrava.
"Ce plan de paix a été avalisé par l'ensemble de la communauté internationale, y compris par l'Union européenne (UE), l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), les Etats-Unis et la Fédération de Russie. Il faut aujourd'hui une volonté politique des parties pour en entamer la réalisation", a ajouté le ministre.
Pour sa part, le coprésident sud-ossète de la Commission de contrôle mixte, Boris Tchotchiev, a constaté avec satisfaction l'appui accordé par tous les pays-membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à la décision de la Géorgie et de l'Ossétie du Sud d'élaborer un plan conjoint de règlement du conflit, tout en déclarant cependant: "L'Ossétie du Sud exprime sa préoccupation face à la présence à proximité de la zone du conflit du matériel lourd géorgien et de l'aviation, ainsi que par le transfert de l'hôpital à Gori".
"Nous sommes ouverts à la coopération, mais la Géorgie ne cesse de s'armer. Aussi, voulons-nous avoir des garanties de sécurité, qu'aucun matériel militaire ne se trouve à proximité de la zone du conflit", a indiqué Boris Tchotchiev, tout en ajoutant que l'Ossétie du Sud possède des informations, dignes de foi, selon lesquelles "l'un de ces jours, la direction de la Géorgie aurait discuté d'éventuelles provocations sur le territoire de l'Ossétie du Sud pendant les fêtes de Noël et de Nouvel an".