"Les négociations sur la privatisation du gazoduc sont menées au niveau du premier ministre Zourab Nogaïdeli. La Géorgie doit présenter ses initiatives en matière de vente de la conduite au premier trimestre de 2006", a-t-il indiqué.
La privatisation du gazoduc n'aura aucune incidence sur les exportations de gaz naturel russe vers la Géorgie et l'Arménie, a-t-il assuré.
"Certains affirment que la vente du gazoduc à la compagnie russe Gazprom pourrait susciter des problèmes pour la sécurité énergétique de la Géorgie. À vrai dire, je ne comprends pas quel est le lien entre la sécurité énergétique géorgienne et la privatisation du gazoduc", a indiqué M. Mortchiladze.
En 2006, la Géorgie importera de Russie plus de 2 milliards de mètres cubes de gaz naturel au prix de 110 dollars les mille mètres cubes.
Au premier trimestre de 2006, des représentants du gouvernement géorgien et de Gazprom reprendront les pourparlers sur la conclusion d'un contrat de livraison de gaz pour 10 ans et sur la formule des règlements réciproques.
En commentant la hausse des tarifs du gaz, l'ambassadeur de Russie en Géorgie, Vladimir Tchkhikvichvili, a tout à fait exclu la composante "politique".
"La Géorgie n'est pas le seul pays pour lequel la Russie a augmenté ses tarifs. Nous passons aux principes du marché, et le prix relèvera des principes du marché", a-t-il indiqué.