Les parties au conflit osséto-géorgien doivent s'entendre sur la terminologie employée (MID)

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MOSCOU, 27 décembre - RIA Novosti. Pour comprendre à fond les problèmes liés au règlement du conflit osséto-géorgien, les parties doivent rénover et préciser la terminologie employée, a déclaré mardi à RIA Novosti l'ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères, Valeri Keniaïkine.

Pour que les parties au conflit parlent le même langage, il faut approuver une liste unique des notions et dresser aussi une liste unique des termes à employer, est persuadé Valeri Keniaïkine qui est aussi coprésident russe de la Commission de contrôle mixte (CCM) pour le règlement du conflit entre la Géorgie et l'Ossétie du Sud. Il faut, par exemple, définir une fois pour toutes ce qu'est un "conflit armé", et ce qu'est aussi une "zone de conflit", est persuadé l'ambassadeur itinérant du ministère des Affaires étrangères (MID) de la Fédération de Russie. Valeri Keniaïkine a indiqué qu'en se basant sur les protocoles des réunions de la CCM pour le règlement du conflit osséto-géorgien, on pouvait à présent argumenter n'importe quel point de vue et l'étayer avec des documents concrets.

"Aussi, est-il extrêmement important, à mon avis, que le nouveau programme conjoint de règlement renferme la liste rénovée des notions afin d'exclure toute discussion stérile à l'avenir", a souligné le diplomate russe. Et d'ajouter que toutes les parties au conflit s'en rendent bien compte.

Evoquant les difficultés liées à l'élaboration de ce futur programme conjoint, le coprésident russe de la Commission de contrôle mixte a noté qu'il était pour le moment nécessaire d'entériner la composition des groupes de travail sous l'égide de la CCM, tout en approuvant également la liste des questions concrètes, fondamentales ou à moyen terme, qui doivent entrer dans le futur accord.

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