MOSCOU, RIA Novosti. Deux fêtes traditionnelles, la Noël et le Jour de l'An, sont "présentées" au Musée de la culture domaniale à Moscou à l'exposition "En prévision d'un miracle". "Nous voulons reproduire l'atmosphère des fêtes et des distractions d'hiver au XXe siècle", a dit à RIA Novosti un employé du musée.
Il est vrai que le Jour de l'An est la fête la plus aimée en Russie. "Elle réunit toutes les générations dans le choix de cadeaux, de l'arbre de Noël et dans l'achat de parures", a-t-il dit.
L'exposition a été déployée sur la base d'une collection privée. Ses pièces principales sont des parures fabriquées à partir de matériaux différents pour les arbres de Noël.
"Les thèmes reproduits par les parures sont liés à la vie réelle. Ils permettent de suivre l'histoire du pays : de petits anges et de fées, elles se transforment en jeunes pionniers et en parachutistes, puis en cosmonautes et en héros des temps modernes. Mais deux personnages sont présents à toutes les époques : le Père Noël et la Fille de Neige", précise l'employé du musée.
Institution du Prix russe aux écrivains de la CEI
MOSCOU, RIA Novosti. Le premier "Prix russe aux écrivains de la CEI" attribué pour des oeuvres en prose aux écrivains du Caucase du Sud, du Kazakhstan et de l'Asie centrale sera remis en février 2006. Le gagnant touchera un chèque de 3 000 dollars et le droit de passer, avec les fondateurs du Prix, le contrat pour l'édition de son livre.
Les postulants ont déjà fait parvenir au Comité d'organisation 92 œuvres. Selon l'écrivain kirghiz Tchinguiz Aïtmatov, président du Jury, le grand nombre de livres sont parvenus du Kazakhstan (21), de Kirghizie et d'Arménie. A son avis, beaucoup de bons écrivains de langue russe travaillent aussi en Allemagne et dans les pays baltes.
"Après la dislocation de l'URSS, les contacts culturels entre nos peuples sont devenus rares, toute une génération a grandi qui commence à oublier le russe", dit Valeri Toursounov, président de la Fondation pour le développement de l'Institut d'études eurasiatiques.
Le concours littéraire "'Prix russe" a été fondé en septembre 2005 par les organisations non lucratives "Institut d'études eurasiatiques" et "Institut de démocratie caucasienne". Des écrivains, des critiques littéraires connus et des éditeurs de Russie, du Kazakhstan, du Caucase du Sud et d'Asie centrale font partie du Jury.
Un auteur dramatique du XIXe siècle reste d'actualité
MOSCOU, RIA Novosti. Le réalisateur connu Igor Maslennikov achève le travail sur son nouveau film "Argent russe", d'après la pièce de l'écrivain russe Alexandre Ostrovski (1823-1886) "Loups et Brebis". C'est le premier livre d'une trilogie qui sera tournée d'après les comédies du célèbre auteur. Dans les deux films suivants, le réalisateur projette de porter à l'écran "L'argent fou" et "Entre soi on s'arrange".
Igor Maslennikov dit qu'il rejette "les astuces d'aujourd'hui", s'en tient fidèlement au texte, estimant qu'on ne saurait écrire mieux que ne l'a fait l'auteur. "Il n'y a aucun besoin de moderniser les textes car tout ce qui se passe dans "Loups et Brebis" reste d'actualité. Ostrovski écrivait de la capitalisation de la Russie au XIXe siècle et nous vivons une époque semblable au début du XXIe siècle. Nous savons ce que veut dire lettre de change, lettre de gage ou fausse faillite, choses que nous ne comprenions absolument pas à l'époque soviétique mais qui sont constamment présentes dans la presse aujourd'hui, mais ce n'est pas tout. Le fait est que les gens et leurs caractères sont les mêmes. Voilà pourquoi, cette pièce, d'après ses sonorités, reste une oeuvre moderne".
Les dons aux tsars russes dans une exposition au Kremlin
MOSCOU, RIA Novosti. L'exposition "Les dons d'ambassades étrangères aux tsars de Russie" achève l'année 2005 et ouvre l'année du bicentenaire des Musées du Kremlin.
Les collections de dons diplomatiques conservées au Kremlin sont uniques en leur genre dans le monde quant à leur richesse et leur qualité, dit Elena Gagarina (fille du premier cosmonaute de la Terre Youri Gagarine), directrice générale des Musées du Kremlin.
La tradition d'échanges de dons plonge ses racines dans l'époque de l'Egypte et de la Grèce antiques. En Russie, elle atteint son apogée au XVIIe siècle et c'est justement de cette époque que sont datées la plupart des pièces exposées, au nombre de 120.
Au XVIIe siècle, la Russie entretient les rapports diplomatiques avec 16 Etats. Onze pays et 36 ambassades d'Angleterre, des Pays-Bas, des Principautés allemands, de Suède, d'Autriche, du Danemark, de Pologne, d'Iran, de Turquie et du Khanat de Crimée sont représentés par des œuvres traduisant des goûts artistiques nationaux. A leur nombre, des articles de joaillerie, de toilette, des miroirs, des meubles, des harnais, des tissus précieux et des vêtements d'apparat.
Le puisoir en or appartenant à Ivan le Terrible (1530-1584), provenant des collections d'un musée de Dresde, est la pièce la plus énigmatique de l'exposition, dit Elena Gagarina. On connaît, d'après l'inscription qu'il porte, qu'il fut fabriqué sur l'ordre du tsar avec de l'or saisi lors de la prise de Polotsk en 1563. On ignore jusqu'à présent comment il put être expatrié de Russie.
Bottes en feutre : des chaussures haut de gamme
MOSCOU, RIA Novosti. Le show féérique "VALENKI : hand made" pourrait devenir l'événement le plus remarquable à la IXe Exposition nationale "Achetez russe". Ce show se tient pour la deuxième fois.
Seuls les designers qui savent transformer les bottes en feutres ("valenki" en russe) en des articles exclusifs et délicats y sont invités. Les artistes veulent prouver que les valenki ne méritent pas l'oubli dans lequel elles sont tombées il ya plusieurs décennies.
Les bottes en feutre sont une chaussure traditionnelle russe, inséparables de l'image de la Russie, de l'hiver et d'espaces enneigés. Dans le passé, les valenki étaient un cadeau de valeur et la personne qui les possédait était considérée comme aisée. Les jeunes filles choisissaient leurs fiancés d'après les valenki qu'ils portaient.
