"La formule des relations mutuellement acceptables entre Chisinau et Tiraspol doit être justement élaborée par la Moldavie et la Transnistrie, et non pas par la Moldavie et la Russie, ni par la Moldavie et l'Ukraine, ni par la Moldavie uniquement, ni par la Moldavie et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)", a notamment estimé Grigori Maracuta au cours d'un entretien vendredi avec le correspondant de RIA Novosti.
"C'est justement à nous (à la Moldavie et à la Transnistrie) qu'il revient de chercher et de trouver une solution, de décider si ce sera un Etat unique ou non. Et si la décision n'est pas trouvée, nous ne pourrons aller plus loin, car c'est seulement en commun que nous allons chercher cette solution", a insisté le président du Conseil Suprême de la Transnistrie.
Cela dit, Grigori Maracuta a qualifié d'inacceptable l'attitude des officiels de Chisinau qui refusent notamment de négocier en direct avec la Transnistrie.
L'adoption de lois par le Parlement de la Moldavie sans tenir compte de l'opinion du Conseil Suprême de la Transnistrie ne contribue guère à la normalisation de la situation ni à la création d'un contexte propice aux négociations, a fait remarquer Grigori Maracuta.
Pour ce qui est d'un nouveau tour de négociations sur le règlement transnistrien selon la formule 5+2 (Moldavie, Transnistrie, Fédération de Russie, Ukraine, OSCE + Etats-Unis, Union européenne) qui se déroule à l'heure actuelle, le président du Conseil Suprême de la Transnistrie y est plutôt sceptique.
"Je ne les considère même pas comme des négociations, mais seulement comme une sorte de consultation en vue de renouveler les négociations", a précisé Grigori Maracuta.
