Les deux responsables ont réussi à régler certaines questions, mais d'autres en revanche sont restées en suspens, a indiqué aux journalistes Igor Levitine après la cérémonie de signature.
Parmi celles-ci, la position de la Géorgie qui s'oppose toujours à l'activité sans licence des banques commerciales russes dans le territoire de l'Abkhazie (république autoproclamée au sein de la Géorgie), a précisé le ministre. La question de l'ouverture de postes de contrôle sur les tronçons abkhaze et sud-ossète de la frontière russo-géorgienne [l'Ossétie du Sud est une autre république autoproclamée en Géorgie] est également restée ouverte, selon lui.
Ces problèmes feront l'objet de discussions lors de la prochaine réunion de la commission à Moscou en 2006, a ajouté M. Levitine.
Il a considéré comme un acquis important l'assentiment de la Géorgie à relancer le chemin de fer Sotchi-Soukhoumi-Tbilissi (le projet coûterait 8,5 milliards de roubles environ, soit 247 millions d'euros).
Pour sa part, le premier ministre géorgien a également fait ressortir l'importance de l'accord en la matière, en soulignant qu'en cas de succès de ce projet, le prix du transit ferroviaire de marchandises via le territoire géorgien diminuerait de 30%.
