"L'OMC peut compter qu'après son adhésion à cette organisation, la Russie apportera sa contribution au bon achèvement du "cycle de Doha"", a dit en substance le principal négociateur russe sur l'adhésion à l'OMC et directeur du Département des négociations commerciales du ministère russe du Développement économique et du Commerce, Maxim Medvedev.
Le "cycle de Doha" entamé en 2001 dans la capitale du Qatar prévoit une libéralisation substantielle du marché mondial des produits industriels et d'agriculture, ainsi que des services. Toutes les négociations dans le cadre de ce "cycle de Doha" doivent s'achever avant le milieu de 2007.
"Nous sommes au stade final d'adhésion à l'Organisation mondiale du Commerce, de sorte que tous les problèmes majeurs sont d'ores et déjà réglés. Aussi, la Russie est-elle prête en commun avec ses partenaires des négociations à faire tout le travail indispensable pour achever le processus d'adhésion", a souligné le principal négociateur russe.
L'adhésion à l'OMC dans les meilleurs délais est l'une des priorités de la stratégie économique russe, a-t-il dit.
Et d'ajouter: "L'adhésion à l'OMC rendra le commerce extérieur russe conforme aux principes nets et précis de l'Organisation mondiale du Commerce, tout en aidant la politique économique russe à devenir plus stable et plus prévisible".
"Quoi qu'il en soit, a fait remarquer le représentant du ministère du Développement économique et du Commerce de la Fédération de Russie, l'OMC devrait reconnaître qu'au cours des négociations, même indépendamment de leur résultat, la Russie a poursuivi une politique de libéralisation substantielle de son marché national et ce, qu'il s'agisse des marchandises ou des services".
En conclusion, Maxim Medvedev a félicité, au nom de la Fédération de Russie, l'Arabie Saoudite et Tonga pour leur adhésion à l'Organisation mondiale du Commerce.
La sixième rencontre ministérielle de l'OMC se déroule à Hong Kong du 13 au 18 décembre. Au cours de cette conférence, ses participants doivent concerter leurs positions concernant la partie essentielle de l'ordre du jour du "cycle de Doha" qui a démarré au Qatar il y a quatre ans. Si la rencontre à Hong Kong n'aboutit pas, on pourrait oublier pour très longtemps les plans de libéralisation ultérieure du commerce mondial, estiment les analystes.
