Les compagnies faisant partie du consortium Sakhalin Energy ont présenté à la banque les documents l'informant de ce qu'elles avaient déjà accompli pour améliorer la situation dans ce domaine et ce qu'elles comptaient faire encore. La banque a décidé de lancer des consultations publiques sur ces textes, a indiqué Jean Lemierre aux journalistes.
La banque n'a pas encore pris la décision définitive si elle financera ou non le projet de Sakhaline 2, selon lui.
Le consortium Sakhalin Energy a été formé par Shell (55%) et par deux compagnies japonaises, Mitsui (25%) et Mitsubishi (20%).
La BERD prenait part au financement de la première phase du projet. Le consortium s'est adressé à l'établissement pour lui demander de participer à la deuxième phase du projet énergétique.
Ce projet prévoit la construction de deux plateformes non loin du littoral de l'île de Sakhaline, la pose d'un oléoduc sous-marin et de son tronçon terrestre vers des terminaux de pétrole et de gaz d'exportation et vers une usine de gaz liquéfié.
Le coût général du projet est estimé à 20 milliards de dollars, le consortium a soumis à la BERD une demande de crédit de plusieurs centaines de millions de dollars.