MOSCOU, RIA Novosti. Célèbre musée de peinture russe, la Galerie Tretiakov à Moscou, poursuit son exposition "Alexeï Savrassov : 1830-1897" consacrée au 175e anniversaire du fondateur de l'école de paysage lyrique dans la peinture nationale.
Très longtemps, Savrassov était considéré comme "le peintre d'un seul tableau", tellement connue est sa toile " "Les freux sont arrivés" reproduite jusque dans des manuels scolaires. Pourtant, ces 10 ou 15 dernières années, de nombreuses découvertes ont été faites en étudiant son héritage artistique. Les résultats de ces études sont présentés à l'exposition.
Conscient de leur signification pour l'art russe, Pavel Tretiakov (1832-1898), fondateur de la Galerie qui porte son nom, achetait personnellement au paysagiste ses œuvres. Une importante collection a ainsi été constituée. A l'époque soviétique, pourtant, de nombreuses toiles ont été remises à des musées de province et à d'autres républiques. Les tableaux aujourd'hui conservés en Lettonie, en Azerbaïdjan et au Kazakhstan ne sont pas présentés à la Galerie Tretiakov.
Le peintre qui à la fin de ses jours vivait de la vente de copies de ses toiles et qui est mort dans un hôpital pour pauvres à Moscou est aujourd'hui un des plus "cotés" de Russie.
La crèche italienne dans une église de Moscou
MOSCOU, RIA Novosti. L'exposition "Crèche. Tradition italienne de Noël" s'est ouverte pour la première fois en Russie à la cathédrale St Sauveur. Des crèches avec des figurines en bois, argile, terre cuite, des toiles, des œuvres en papier-mâché dus à des artisans italiens y sont présentés.
Dans la tradition chrétienne, la crèche est le lieu où Jésus fut placé à sa naissance. La plus vielle des crèches russes date de la fin du XVIe siècle.
Claudio Scajola, ministre italien des activités productives et un des organisateurs de l'exposition, dit que "ces crèches proviennent de plusieurs régions italiennes, elles datent des XVIe et XVII siècles, mais il y a aussi des crèches toutes récentes".
Umberto Vattani, président de l'Institut italien de commerce extérieur, affirme que "la crèche dans la tradition italienne est liée à l'apparition de différentes sucreries" : à l'exposition, on voit également différents plats de Noël en provenance d'Italie.
"Les théâtres de marionnettes russes qui représentaient, à Noël, des spectacles à des sujets religieux et de la vie de tous les jours font écho aux crèches italiennes", rappelle pour sa part le directeur de l'Institut d'histoire générale de l'Académie des sciences de Russie Alexandre Tchoubarian.
Une exposition de photos russes à Londres
LONDRES, RIA Novosti. Une exposition de la photo picturale russe et soviétique s'est ouverte à Somerset House à Londres. Au total, 170 clichés réalisés au premier tiers du XXe siècle par une dizaine de maîtres connus y sont présentés.
L'exposition a été organisée par la Maison de la photo de Moscou. Sa directrice, Olga Sviblova, a expliqué à RIA Novosti que ce musée, qui a été fondée en 1996, compte déjà près de 80 000 unités de conservation.
Les sujets présentés sont traditionnels pour les photos picturales : des nus, des photos de mise en scène, des clichés représentant des constructions anciennes et des paysages.
La Maison Pouchkine fête ses 100 ans
SAINT-PETERSBOURG, RIA Novosti. A Saint-Pétersbourg, on fête le centenaire de la Maison Pouchkine, Institut de littérature russe de l'Académie des sciences.
Le décret fondant l'Institut a été signé par l'empereur Nicolas II le 15 décembre 1905, mais l'idée de le créer remonte à 1899, année du centenaire du poète russe Alexandre Pouchkine. Une commission de l'Académie des sciences devait préparer les festivités. Ses membres ont décidé que le meilleur monument dédié au poète serait un musée constitué de manuscrits, d'éditions et d'effets personnels des grands écrivains russes.
Aujourd'hui, les archives de l'Institut de littérature russe comprennent près de trois millions d'unités de conservation. Ce sont des lettres et des manuscrits de Derjavine et de Karamzine, de Joukovski et de Griboïedov, de Gogol et de Tourgueniev. Les autographes de Pouchkine constituent 12 000 pages.
La Maison Pouchkine, c'est aussi plus de 11 000 vieux livres russes, près de 120 000 pièces d'un musée littéraire, 700 000 reliures dans la bibliothèque de recherche. Dans cette collection, près de 3 000 livres appartenaient à Alexandre Pouchkine.
"La Guerre et la Paix" au Bolchoï
MOSCOU, RIA Novosti. L'intérêt pour la première de l'opéra "la Guerre et la Paix" le 9 décembre au Bolchoï a été attisé par la situation qui s'est créée la veille. Directeur musical de la mise en scène et chef d'orchestre, Mstislav Rostropovitch, a arrêté son travail sur l'opéra, sortant du projet qu'il avait lancé lui-même. Le célèbre musicien a fait savoir son mécontentement pour la qualité des répétitions et leur nombre. La mise en scène a été achevée par le directeur musical et le chef d'orchestre du Bolchoï, Alexandre Vedernikov, en coopération avec le jeune réalisateur Ivan Popovski. Les décors sont dus à Alexandre Borovski.
Inspiré par le roman du même nom de Léon Tolstoï, "La Guerre et la Paix" de Sergueï Prokofiev est un des "grands" opéras de la musique mondiale qui compte à lui seul 64 parties solos. La scène de la bataille de Borodino, par exemple, engage 200 interprètes à la fois, dont 100 chanteurs des chœurs, 70 acteurs mimiques et 30 interprètes de parties principales.
La grande scène de Bolchoï étant en travaux, le spectacle sera joué sur la Scène nouvelle du théâtre qui n'est pas assez spacieuse pour accueillir le spectacle. Mais les réalisateurs ont trouvé une solution, inventant une scénographie compliquée. Sept installations spéciales sur la scène, commandées par des dispositifs électroniques, permettent aux artistes de jouer sur des plans différents, à des hauteurs allant de 1 à 4 mètres du niveau de la scène.
