Moscou est contre la révision de la pratique actuelle de coopération avec le CPEA (Lavrov)

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BRUXELLES, 8 décembre - RIA Novosti. Moscou est contre une révision de la pratique actuelle de coopération avec le Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA), a déclaré jeudi à Bruxelles le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

"Nous jugeons qu'il serait tout simplement contre-productif de revoir la pratique déjà bien établie de coopération avec le Conseil de partenariat euro-atlantique", a notamment indiqué le chef de la diplomatie russe, en intervenant au cours d'une réunion du CPEA dans la capitale belge.

Et d'ajouter que la principale tâche du partenariat ne consiste pas à rechercher des thèmes susceptibles de désunir les partenaires, mais à l'inverse de conjuguer les efforts pour pouvoir relever les défis contemporains à la stabilité sur l'ensemble de l'espace euro-atlantique, qu'il s'agisse du terrorisme international, du narcotrafic, de la prolifération des armes de destruction massive (ADM) ou des catastrophes naturelles.

"C'est seulement en commun que nous pourrons venir à bout de ces tâches. C'est justement en cela que nous voyons l'essence même du partenariat, sa valeur authentique", a poursuivi Sergueï Lavrov.

Cela dit, le ministre russe des Affaires étrangères s'est prononcé pour le perfectionnement des ressources actuelles du partenariat et est intervenu pour inscrire à l'ordre du jour du Conseil de partenariat euro-atlantique les questions du respect des droits de l'homme qui doivent être examinées, selon Sergueï Lavrov, "dans le cadre des formats internationaux sectoriels".

"Est-ce que le partenariat sera favorisé par l'introduction dans l'ordre du jour du CPEA de nouveaux thèmes supposés d'établir un rapport entre la "bonne conduite" de tel ou tel Etat et sa possibilité de bénéficier des programmes de coopération ou l'interdiction pour ceux-ci d'y accéder?", a demandé Sergueï Lavrov. Et de répondre: "Une telle approche ne ferait que désunir nos rangs et nous isoler. Nous ne sommes pas partisans de l'introduction du terme "siège vide" au sein du Conseil de partenariat euro-atlantique".

Evoquant les activités de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), Sergueï Lavrov a fait remarquer que l'envergure même des tâches auxquelles l'OTSC était attelée témoignait déjà des possibilités tout à fait réelles pour établir une large coopération internationales avec d'autres pays et d'autres organisations dans des sphères, telles que la lutte contre le terrorisme et le narcotrafic, les opérations de maintien de la paix et un échange d'expérience en matière de répression de l'extrémisme.

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