Les divergences sur la Moldavie ont empêché l'OSCE d'adopter une déclaration finale à Ljubljana (Lavrov)

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MOSCOU, 7 décembre - RIA Novosti. La session du Conseil des ministres des Affaires étrangères (CMAE) de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Ljubljana n'a pas adopté de déclaration finale à cause des divergences sur la situation en Moldavie, a déclaré Sergueï Lavrov.

"Celle-ci (déclaration) n'a pas été adoptée pour une seule raison, et plus précisément parce que certains participants aux négociations ont insisté sur des formules telles sur la Moldavie qui étaient pour nous absolument inacceptables", a notamment déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à l'issue de son entretien mercredi à Bruxelles avec le chef de la diplomatie belge, Karel de Gucht. Le texte de cette déclaration du ministre russe a été publiée par la Direction de l'Information et de la Presse du ministère des Affaires étrangères (MID) de la Fédération de Russie.

"Selon lesdites formules, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a été invitée à saluer une loi adoptée récemment en Moldavie, loi annule pratiquement toutes les ententes enregistrées auparavant et en vertu de laquelle la Moldavie est reconnue Etat unitaire, alors que le problème de la Transnistrie doit être réglé par la seule Moldavie sans la participation des Transnistriens eux-mêmes", a raconté le chef de la diplomatie russe.

Et d'ajouter qu'au moment de l'adoption de cette loi moldave, elle a été soumise à la critique la plus virulente de la part de la majorité des Etats d'Europe, et "il a été pour le moins absurde d'inviter l'OSCE à appuyer ladite loi par consensus".

"Quoi qu'il en soit, je ne vois rien de tragique dans le fait même que nous ne nous sommes pas entendus sur l'adoption d'une déclaration politique à l'issue de la réunion à Ljubljana", a avoué le ministre russe des Affaires étrangères.

D'autre part, il importe que les parties ont accepté la "feuille de route" sur la réforme de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe qui n'est pas, elle, un document abstrait d'ordre général, mais un "document concret tendant à conforter l'OSCE", a relevé Sergueï Lavrov.

"Contrairement aux publications dans certains médias, la vérité est que nous sommes venus au consensus au sujet de la Géorgie", a poursuivi le chef de la diplomatie russe, tout en précisant que l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a adopté un document sur la Géorgie qui fait la lumière sur les questions liées au retrait des bases militaires russes du territoire géorgien, ainsi que sur les conflits en Ossétie du Sud et en Abkhazie.

L'adoption de ce document a été largement favorisée par une attitude réaliste des négociateurs, a estimé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

"Il est extrêmement important que ces négociations étaient menées en direct entre la Fédération de Russie et la Géorgie, sans conseilleurs étrangers", a souligné en conclusion le chef de la diplomatie russe.

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