"Ce travail va être effectué dans le cadre de l'OSCE et du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH). Nous saluons cette décision, et c'est justement en faveur de celle-ci que nous sommes intervenus ces derniers temps", a indiqué le ministre russe des Affaires étrangères, en intervenant mardi lors d'une conférence de presse à Ljubljana à l'issue de la réunion ministérielle de l'OSCE.
Et d'ajouter: "Nous espérons que, sous la future présidence belge, l'année prochaine, toutes les autres questions seront réglées et ce, afin de rendre tout ce travail à la fois efficace et transparent".
Par ailleurs, le chef de la diplomatie russe a dit ne voir rien de grave dans le fait qu'à l'issue de sa réunion dans la capitale de la Slovénie, le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'OSCE n'avait pas adopté de déclaration politique.
"Qu'est ce que cela peut faire si cette déclaration n'est toujours pas adoptée?", a demandé Sergueï Lavrov.
"C'est déjà la troisième année consécutive que cette déclaration n'est pas adoptée. De toute façon, elle ne renfermait rien de concret. Sur la question de la Moldavie, certaines délégations ont même essayé de faire de ladite déclaration une sorte de "pierre de touche" pour l'ensemble des activités de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. C'était probablement une tentative pure et simple de torpiller les travaux de l'OSCE par rapport à tous les problèmes fondamentaux", a supposé le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.
