MOSCOU, RIA Novosti. La onzième édition d'un festival unique en son genre, Stalker, se déroulera à Moscou du 10 au 17 décembre. Au programme, 90 films de fiction et documentaires. Sujets principaux abordés: les droits des enfants handicapés et orphelins, les droits des femmes et des réfugiés, le sida, la toxicomanie et le terrorisme.
"La possibilité, aussi infime soit-elle, de porter secours à quelqu'un qui doit faire face à un malheur, voilà l'objectif essentiel du festival", a indiqué à RIA Novosti Alexeï Simonov, président de l'événement culturel.
Le mot "stalker" vient du livre des écrivains soviétiques les frères Strougatski "Pique-nique au bord du chemin" et du film tourné d'après ce livre par Andreï Tarkovski en 1979. Il désigne la profession du personnage principal du film, un guide dans la Zone qui cache de nombreux dangers mais qui offre des possibilités tout aussi nombreuses de réaliser des vœux.
"Le festival s'appelle Stalker parce que sa mission consiste à vous suggérer la réponse aux questions que vous vous posez pour savoir ce que vous ressentez, ce que vous détestez et ce que vous paraît être une violation de vos droits. Vous devez aussi comprendre que votre malheur n'est pas unique. Circonstance qui nous pousse à aider les autres ou à demander leur aide", explique Alexeï Simonov.
Le site Anekdot.ru fête son dixième anniversaire
MOSCOU, RIA Novosti. "Les Anecdotes de Russie" devenaient, il y a dix ans, le premier site Internet en russe mis à jour quotidiennement. Son créateur, l'astrophysicien russe Dmitri Werner, 46 ans, travaille depuis 1990 en Allemagne, aux Pays-Bas, au Canada et aux Etats-Unis. Aujourd'hui Anekdot.ru est la référence humoristique en langue russe. L'anecdote - histoire drôle en russe - est le genre littéraire très répandu en Russie.
Sur Anekdot.ru, on trouve tout ce que ses lecteurs envoient à Werner. "J'ai pris la décision de publier ces histoires sans les censurer et c'est essentiel pour moi", explique le chercheur. Même si beaucoup critiquent le site pour ses "obscénités" qui "peuvent avoir un impact négatif sur la génération montante", Dmitri estime que les enfants doivent être éduqués par les parents et non par les Anecdotes de Russie. "Mon fils ne fréquente pas ce site, ce n'est pas une ressource pour enfants", dit-il.
La base de données du site renferme plus de 200 000 unités humoristiques. "A leur nombre, de nombreuses "tentatives d'anecdotes". Et seulement 50 000 d'entre-elles pourraient être qualifiées d'histoires drôles originales. Les inventer est bien un don, et d'ailleurs bien plus rare que le don littéraire", estime le chercheur russe.
Les Soirées de décembre Richter : 25 ans
MOSCOU, RIA Novosti. Les Soirées Sviatoslav Richter ont 25 ans : depuis 1980, tenues annuellement à la veille du Nouvel An au musée des Beaux-Arts Pouchkine de Moscou, elles sont un événement notable non seulement en Russie mais aussi dans le monde entier.
Irina Antonova, directrice du musée, explique que d'année en année cette fête culturelle "associe des arts différents : musique, danse, théâtre, peinture. A chaque fois, les soirées de décembre se basent sur un sujet précis mais, cette année, il n'y aura pas de programme. Nous avons accordé aux interprètes l'entière liberté de choix. Ils décideront eux-mêmes ce qu'ils exécuteront, ce sera leur don aux Soirées".
"Les Soirées de décembre Sviatoslav Richter. Musée et muses" se tiennent du 1er au 30 décembre. Le 29 novembre, une exposition s'est ouverte au Musée : "Violon d'Ingres. Deuxième vocation. XXe siècle". Plus de 200 ouvrages d'une trentaine de personnalités culturelles du monde qui avaient une "deuxième vocation" - art figuratif - y sont présentés. A leur nombre, le remarquable danseur Vladimir Vassiliev, l'auteur de scénarios Tonino Guerra, les écrivains Jean Cocteau et Henry Miller, le réalisateur Vladimir Naoumov et, bien sûr, Sviatoslav Richter, un éminent pianiste, fondateur de ces Soirées.
Kalachnikov au Palais des armures du Kremlin
MOSCOU, RIA Novosti. Le Palais des Armures du Kremlin où sont amassés les trésors des souverains russes, conservera désormais dans ses collections une collection d'armes du constructeur russe Mikhaïl Kalachnikov (né en 1919) : 18 mitraillettes, 8 mitrailleuses et trois baïonnettes.
"Les armes créées par Kalachnikov seront conservées dans la trésorerie du Kremlin où sont déjà présentés des pièces des meilleurs armuriers du monde", dit Elena Gagarina, directrice générale du musée-réserve Kremlin de Moscou. Elle estime que les créations de Kalachnikov sont non seulement un phénomène de pensée technique mais aussi un phénomène important pour la culture russe.
Le Palais des Armures renferme des décorations d'Etat russes, les vêtements d'apparat des tsars de Moscou et des hiérarques de l'Eglise orthodoxe, de très vastes collections d'orfèvrerie et d'argenterie russes, ouest-européennes et orientales, des armes historiques et une collection de carrosses et de calèches impériales.
Le musée compte près de 4 000 ouvrages d'art décoratif et appliqué russe, occidental et oriental datant du IVe au XXe ss.
Mikhaïl Barychnikov présente ses photos à Moscou
MOSCOU, RIA Novosti. L'exposition de 30 ouvrages photographiques de Mikhaïl Barychnikov "Instants" s'ouvre le 7 décembre à Moscou.
L'exposition a été d'abord présentée à Saint-Pétersbourg, ville où le célèbre danseur et chorégraphe a passé sa jeunesse et où il est devenu soliste du Kirov (auj.Mariinski).
Barychnikov photographe n'est nullement attiré par l'art qui est sa profession. "Toute ma vie je suis entouré par le ballet, pour moi, il est plus intéressant de franchir le cadre du quotidien", explique-t-il l'abondance de scènes de genre, de paysages, de natures mortes, de visages connus et inconnus, en noir et blanc.
Il dit que les photos "sont un monologue visuel spontané sur ma vie, peut-être plus intime que ce que je fais sur la scène".
L'exposition durera jusqu'au 20 janvier 2006, après il ira à Riga, ville où Barychnikov est né en 1948 et où il a passé son enfance.
En 1974, pendant les tournées du Bolchoï à Toronto, au Canada, Barychnikov a refusé de revenir en URSS, se basant sur des raisons plutôt artistiques que politiques.
