En sont la preuve la réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'OTSC, ainsi que l'entretien des ministres des Affaires étrangères, de la Défense et les secrétaires des Conseils de sécurité des pays membres de l'OTSC avec le président russe tenus ce mercredi à Moscou, à son avis.
"Le bilan de la réunion et la rencontre avec le président ont démontré que nous voyons les aspects positifs de la coopération dans le cadre de l'OTSC. Nous voyons un grand potentiel de l'Organisation dans la protection des intérêts de l'OTSC sur la scène internationale - tant des intérêts des pays membres que les intérêts politiques communs", a noté le ministre.
L'OTSC défendra ses intérêts grâce à une coopération constructive avec d'autres États. "Dans ce contexte, nous avons discuté de la coopération avec l'ONU et au sein de l'ONU, ainsi qu'avec l'OSCE et au sein de l'OSCE", a indiqué M.Lavrov.
Il y a un an, l'OTSC a envoyé des propositions de coopération à l'OTAN, a annoncé M.Lavrov avant d'espérer que l'Alliance examinerait ces propositions. La prochaine session du Conseil Russie-OTAN se tiendra dans une semaine.
"Nous avons convenu que la Russie informerait ses partenaires de l'OTAN de ses approches de la coopération et présenterait des projets concrets qu'on pourrait examiner", a dit le ministre.
S'agissant de la situation en Afghanistan, M.Lavrov a noté que l'OTSC n'était pas la seule organisation à s'occuper de ce problème. L'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) où l'Inde et le Pakistan ont le statut d'observateurs, a notamment mis en place un groupe pour l'Afghanistan, selon lui.
"Je suis persuadé que ce problème sera évoqué au prochain sommet Russie-Inde", a dit le ministre.
La réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'OTSC a également porté sur des aspects administratifs et financiers de la création des forces de maintien de la paix de l'OTSC. "Tout le monde a convenu que c'est un instrument important de réalisation de nombreuses missions", a indiqué M.Lavrov avant de rappeler que l'utilisation des forces de maintien de la paix relevait du Conseil de la sécurité collective de l'OTSC.
Le secrétaire général de l'Organisation du Traité de Sécurité collective (OTSC) Nikolaï Bordiouja a, pour sa part, annoncé que les parties s'étaient mises d'accord à 90% sur le fonctionnement des forces de paix.
"Les unités de paix spéciales fonctionneront dans le cadre de la Force collective de déploiement rapide, sous un même commandement, et pourront agir avec un mandat de l'ONU", a conclu M.Bordiouja.
