"Nous estimons que le thème numéro un des prochains pourparlers avec les Européens devait être les garanties objectives de la production en Iran de combustible nucléaire", a déclaré dimanche le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Khamid Reza Assefi, en faisant état d'informations parues dans la presse mondiale et selon lesquelles Moscou aurait proposé à l'Iran un plan de fabrication conjointe d'enrichissement d'uranium en territoire russe. Khamin Reza Assefi a souligné une nouvelle fois que" pour le moment aucune proposition émanant de la Russie n'était parvenue à Téhéran".
"Ce thème est activement débattu dans les grands moyens d'information. A l'heure qu'il est la partie russe ne nous a rien communiqué, cependant il est évident que nous examinerions tout plan recelant une proposition de production de combustible nucléaire à des fins pacifiques", a déclaré Khamid Reza Assefi.
Depuis un mois la presse mondiale publie des informations selon lesquelles la Russie aurait proposé à la partie iranienne un plan d'enrichissement conjoint de l'uranium. L'essence de cette proposition consisterait en ceci: " Téhéran conserve le droit de convertir l'uranium, c'est-à-dire de transformer le concentré de minerai d'uranium en exhafluorure d'uranium. L'enrichissement de l'uranium et la production de combustible nucléaire se feront dans une entreprise mixte russo-iranienne implantée en territoire russe.
Cela permettrait à la communauté mondiale d'être sûre que l'uranium iranien ne sera pas enrichi au-delà du niveau nécessaire pour être utilisé dans les technologies atomiques civiles.
