"En deux ans, la Géorgie a démontré qu'elle s'était sérieusement tournée vers les valeurs occidentales", a indiqué le président estonien Arnold Rüütel, dans un discours au forum "Nouvelle vague de libération de l'Europe: démocratie et transformation".
"En Estonie, la situation était identique après la proclamation de l'indépendance, a-t-il rappelé. Aujourd'hui l'Estonie fait partie de l'Union européenne et de l'OTAN, et c'est le bilan de nos efforts. Cependant, on ne peut pas y parvenir d'un seul coup. Nous sommes prêts à aider la Géorgie dans les domaines où nous avons accumulé une certaine expérience".
"Nous devons avoir conscience de l'unité de l'Europe, quoique les intérêts des États qui la composent ne soient pas les mêmes. Ces intérêts devraient être conjugués pour assurer la croissance durable de notre économie", a ajouté Arnold Rüütel.
Le président roumain Traian Basescu a pour sa part relevé que la "révolution des roses" en Géorgie avait "donné de l'espoir aux peuples riverains de la mer Noire".