Selon des médias, les représentants de la BERD ont annoncé lundi que la banque examinait la possibilité d'arrêter ses opérations sur le territoire ouzbek en raison d'"une détérioration de la situation politique dans le pays".
"L'institut financier doit avant tout octroyer des ressources pour le développement économique dans tel ou tel pays, ce dont dépend, à son tour, le bien-être ses habitants", a estimé l'expert ouzbek.
De l'avis de M.Djamalov, la situation économique en Ouzbékistan ne gagnera pas à l'arrêt du financement, par la BERD, de projets privés et publics, et c'est surtout la population du pays qui n'a rien à voir avec la politique qui en souffrira.
"Au lieu d'utiliser ses ressources pour stabiliser la situation économique en Ouzbékistan, la BERD se laisse guider par les politiques occidentaux qui sont mécontents du gouvernement en place dans ce pays", a estimé l'expert ouzbek.
"Par ces déclarations et ces mesures, la BERD cherche avant tout à jeter un discrédit sur le gouvernement ouzbek aux yeux du peuple et elles ne sont pas à l'avantage de cette institution prestigieuse", a encore souligné M.Djamalov.