"L'Ouzbékistan est l'un de nos partenaires économiques les plus sérieux en Asie centrale", a-t-il relevé.
En 2004, le chiffre d'affaires des échanges russo-ouzbeks a progressé d'un tiers pour se chiffrer à 1,5 milliard de dollars, et ce chiffre pourrait dépasser 2 milliards de dollars cette année.
Parmi les axes de coopération prioritaires, le chef du Kremlin a cité l'énergie, l'industrie légère, l'alimentaire et l'agriculture. M. Poutine a constaté un grand potentiel des contacts intérrégionaux, entre les PME, en matière d'investissement et de coopération industrielle.
La décision de l'Ouzbékistan de participer aux processus d'intégration dans le cadre de la Communauté économique eurasiatique (CEEA) a donné un nouvel élan aux contacts économiques entre Moscou et Tachkent, a-t-il dit.
Pour sa part, le président ouzbek Islam Karimov a relevé que le chiffre d'affaires des échanges bilatéraux qui devaient dépasser 2 milliards de dollars en 2005 était un résultat sans précédent pour les relations entre les deux pays.
Parmi les domaines de coopération prometteurs, Islam Karimov a cité les constructions mécaniques, l'énergie, la chimie et l'agriculture.
"L'adhésion de l'Ouzbékistan à la CEEA et la fusion de celle-ci avec l'Organisation de coopération centrasiatique ouvre de nouveaux horizons", a déclaré M. Karimov.
Évoquant le traité sur les relations d'alliance signé lundi entre les deux pays, le président ouzbek a qualifié ce document de "pas historique" dans les relations russo-ouzbèkes. "Je suis convaincu que ce texte permettra de conférer aux relations russo-ouzbèkes une dimension absolument nouvelle et durable", a-t-il dit. Ce document doit non seulement jouer un rôle important dans le domaine militaire, mais aussi ouvrir de nouvelles potentialités dans les domaines commercial et humanitaire, a-t-il résumé.
