"Tenant compte de leurs législations respectives et de leurs engagements internationaux, les parties réunissent les conditions économiques, financières et juridiques favorables pour les entreprises des deux pays, pour la promotion de leurs capacités industrielles et la réalisation de programmes économiques mutuellement avantageux", lit-on dans l'accord de partenariat russo-ouzbek signé lundi au Kremlin par les présidents Vladimir Poutine et Islam Karimov.
Les principaux axes de coopération concernent la promotion du marché des biens, des services, des capitaux et de la main-d'œuvre, une politique concertée dans les domaines fiscal, monétaire, financier, commercial et douanier, l'encouragement et la protection des investissements.
Dans leurs relations commerciales, les deux pays se sont engagés à défendre leurs intérêts économiques réciproques sur une base non discriminatoire et en conformité avec les normes de droit international.
La Russie et l'Ouzbékistan ont convenu d'approfondir la coopération en matière d'exploitation et de développement conjoints des infrastructures de transport nationales et internationales, de réunir les conditions propices au transit de passagers et de marchandises et d'attirer à ces fins des investissements en provenance de pays tiers et d'organisations financières internationales.
"Les parties développeront une coopération équitable et mutuellement avantageuse dans la recherche, l'énergie, les finances, l'investissement, les banques, l'aéronautique, la communication, le nucléaire civil, les technologies de l'information et dans les autres domaines d'intérêt mutuel, et ils réuniront à ces fins des conditions nécessaires et favorables, en conformité avec leurs législations", lit-on dans la déclaration.
Moscou et Tachkent se sont également engagés à appuyer et à promouvoir les contacts directs entre les personnes et à organiser des consultations régulières sur des questions bilatérales et multilatérales d'intérêt mutuel.
"En cas de nécessité, ils coordonneront leurs positions pour mener des actions concertées. Les consultations bilatérales se déroulent à des niveaux différents: chefs d'État, gouvernements, parlements, Conseils de sécurité, ministères des Affaires étrangères, de la Défense, de l'Intérieur et autres départements et administrations", précise l'accord.
