"Ce genre d'actions, qu'il s'agisse de pressions politiques ou autres, y compris des sanctions économiques, ne constituent pas un langage approprié lorsque l'on s'adresse à un partenaire égal", a signalé le chef adjoint de la diplomatie russe.
"Cela doit être, au contraire, une conversation d'égal à égal, dialogue conséquent qui n'admet pas d'ingérence dans les affaires intérieures d'autrui", a indiqué le diplomate. "On ne doit pas niveler tout le monde. Et s'il s'agit des assises de la démocratie, il y a évidemment là des problèmes tant en Russie que dans d'autres pays", a ajouté Valeri Lochtchinine.
"La démocratie implique un esprit d'ouverture, et il y est très important de maintenir un dialogue et d'établir une coopération", a-t-il poursuivi.
Et de supposer que les pays occidentaux "ne savent même pas ce qui se produit au juste en Biélorussie, et se contentent essentiellement d'informations tirées d'Internet".
"La campagne orchestrée contre la Biélorussie ne ferait que se renforcer à l'approche des élections dans ce pays", a estimé le chef adjoint de la diplomatie russe.