"Somme toute, ces résultats ne se distinguent pas trop des données des sondages d'opinion et témoignent plutôt du soutien dont le régime en place bénéficie auprès de la population", a notamment déclaré le sénateur russe.
Mikhaïl Marguelov a espéré que l'opposition finirait par reconnaître les résultats de ces élections et "n'inciterait pas ses partisans à provoquer des troubles". "Compte tenu du fait que tant les Etats-Unis et l'Union européenne (UE) ont la même attitude que la Russie envers les élections en Azerbaïdjan, de telles actions compromettraient l'opposition elle-même plutôt que le régime au pouvoir", estime le président du Comité.
Qui plus est, des protestations ultérieures de l'opposition peuvent la pousser dans la clandestinité, ce qui ne contribuerait pas à faire progresser la démocratie dans le pays, a fait remarquer Mikhaïl Marguelov.
Pour ce qui est de la victoire remportée par le parti d'Ilham Aliev, c'est "un bien incontestable pour la région", est persuadé le sénateur russe. Et de préciser: "En soutenant son parti, la population du pays a choisi la voie du développement laïque". Selon Mikhaïl Marguelov, cette victoire est d'une importance stratégique, car l'Azerbaïdjan est aujourd'hui "le principal rempart qui protège toute la région contre la prolifération des idées de l'islam radical".
Même le faible taux de participation aux élections - moins de 50% des inscrits - témoigne plutôt en faveur des résultats provisoires du scrutin et non pas contre ceux-ci, a relevé le sénateur.
"En règle générale, un taux de participation très élevé est observé dans des pays à population très politisée ou dans des Etats totalitaires, alors que dans des pays démocratiques, la population se distingue par une certaine apathie politique", a tenu à rappeler Mikhaïl Marguelov.
