"Le Comité bilatéral pour le démantèlement des sous-marins nucléaires tiendra sa première réunion conjointe le 17 novembre à Rome où nous devons examiner les projets concrets de démantèlement des sous-marins nucléaires", a-t-il dit.
"Les fonds alloués par l'Italie au démantèlement des sous-marins russes sont déjà fixés. A cette réunion du comité nous examinerons ces sommes projet par projet", a-t-il ajouté.
Le processus de démantèlement des sous-marins russes avance dans son ensemble "plus rapidement que prévu". "Le rythme choisi, à savoir quinze à dix-sept submersibles par an, est strictement respecté. Nous sommes même en avance sur le calendrier", a souligné Serguéi Antipov.
Les partenaires occidentaux se sont joints activement au processus et débloquent régulièrement les fonds nécessaires. A ce jour, 122 sous-marins ont été détruits, a-t-il précisé.
Parlant de la proposition du chef du Rosatom, Alexandre Roumiantsev, de démanteler aussi, dans les ateliers russes, des sous-marins de plusieurs pays d'Europe, dont la Grande-Bretagne et la France, Serguéi Antipov a souligné que des négociations n'étaient pas engagées sur cette proposition.
Signé à Rome en février 2003 et ratifié en juin 2005, l'accord décennal russo-italien sur le démantèlement des sous-marins nucléaires russes prévoit que l'Italie déboursera à cet effet 360 millions d'euros à fonds perdu.
L'objectif final de l'accord consiste non seulement à donner une affectation au combustible radioactif et à démanteler des submersibles russes réformés mais aussi à construire un site de stockage des déchets radioactifs doté d'une protection adéquate et à remettre en état les anciennes bases de la Flotte du Nord dans la presqu'île de Kola. A l'heure actuelle le niveau de pollution radioactive de la région suscite une vive inquiétude.