"La partie géorgienne exige de la CCM et des forces de maintien de la paix qu'elles adoptent des mesures qui s'imposent pour désarmer et dissoudre les formations armées illégales. A part cela, la Géorgie réclame la démilitarisation totale de la zone du conflit, comme cela est justement prévu par les accords enregistrés auparavant", a indiqué vendredi dans son communiqué pour la presse le ministère géorgien des Affaires étrangères.
On lit également dans ce document que, selon les informations du ministère des Affaires étrangères de la Géorgie, depuis ces derniers temps, dans la province de Tskhinvali "on constate une activités des soi-disant formations paramilitaires de volontaires ossètes qui sont sous les ordres directs du ministère de la Défense de la République autoproclamée d'Ossétie du Sud".
Ces formations paramilitaires se distinguent par une "malveillances particulière à l'égard des observateurs militaires de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), ce qui est attesté par les derniers rapports des représentants de l'OSCE, indique la diplomatie géorgienne.
"La création de nouvelles formations armées à partir des soi-disant "volontaires", ainsi que l'existence même du fameux ministère de la Défense de l'Ossétie du Sud se trouvent en contradiction flagrante avec les Accords de Sotchi entre la Géorgie et la Fédération de Russie de 1992 et les résolutions de la CCM", est-il indiqué dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères de la Géorgie.
"Une telle évolution de la situation dans la zone du conflit osséto-géorgien témoigne une fois de plus de l'inefficacité de la CCM et de la passivité des forces de maintien de la paix dans la région", estime la diplomatie russe.
