La Russie veut empêcher les banques étrangères d'ouvrir des filiales sur son territoire après l'adhésion à l'OMC (Koudrine)

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MOSCOU, 27 octobre - RIA Novosti. La Russie insiste sur l'interdiction pour les sociétés d'assurance et les banques étrangères d'ouvrir des filiales sur son territoire après l'adhésion du pays à l'OMC. "L'exigence d'admettre sur son marché bancaire et d'assurances des filiales de sociétés étrangères, formulée aux négociations sur l'adhésion de la Russie à l'OMC, est inacceptable pour elle", a déclaré le ministre russe des Finances Alexeï Koudrine dans une interview à des agences d'information jeudi.

"Aux cours de ces négociations, nous avons déjà accepté une ouverture notable de nos marchés financiers et amélioré le contexte pour les activités des fournisseurs étrangers de services financiers en Russie", a indiqué le ministre commentant la marche des négociations sur l'adhésion russe à l'OMC.

"Le compromis que nous proposons est avantageux autant pour la communauté financière russe qu'étrangère, alors que de nouvelles mesures de libéralisation pourraient nuire aux sociétés russes", a estimé le ministre.

L'interdiction aux compagnies étrangères d'ouvrir des filiales sur le marché russe des services bancaires, d'assurances et des titres constitue le principal élément de toutes les propositions de la Russie sur la libéralisation de son marché faites à ses partenaires au cours des négociations sur l'adhésion à l'OMC.

"Si cette condition n'est pas respectée, nous risquons de mettre en péril la qualité du futur "paquet" de la Russie à l'OMC, et, en fin de compte, le soutien des entreprises au processus d'adhésion", a estimé le ministre russe.

M.Koudrine a souligné toutefois que l'adhésion à l'OMC reste l'une des priorités pour le gouvernement russe dans les mois à venir.

"Avec nos partenaires, nous recherchons sincèrement un compromis sur les rares questions litigieuses qui sont en suspens pour pouvoir achever les négociations bilatérales avant la conférence ministérielle de l'OMC à Hongkong", a déclaré M.Koudrine.

"Mais nous avons l'impression que notre marge de manœuvre est épuisée sur le thème des services financiers, thème le plus sensible pour nous", a-t-il ajouté.

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