Ces élections sont "censées créer un simulacre de normalisation" en Tchétchénie, a déclaré le directeur exécutif de la FIDH, Antoine Bernard, lors d'une conférence de presse jeudi à Paris.
M. Bernard a accusé les gouvernements occidentaux et les différentes organisations internationales de "complicité cynique" avec les autorités russes en Tchétchénie.
La responsable de la FIDH, Sacha Koulaeva, qui venait de visiter la Tchétchénie, a annoncé lors de la conférence de presse que les partis d'opposition SPS et Iabloko étaient en lice aux côtés de Russie unie et de l'Union eurasiatique, qu'elle qualifiait de "pro-Kadyrov".
Tout en saluant la participation de l'opposition démocratique, les organisations chargées de la protection des droits de l'homme refusent à nouveau de reconnaître la légitimité des élections, a-t-elle résumé.