Les parties ont passé en revue les perspectives de coopération des deux compagnies dans le projet de production de gaz liquéfié et la possibilité d'utiliser les capacités de regazéification appartenant à Chevron sur le territoire des Etats-Unis, apprend-on du communiqué.
En septembre, Gazprom avait cité cinq compagnies avec lesquelles le holding gazier russe poursuivrait des négociations sur la mise en valeur de l'immense gisement de Chtokman en mer de Barents. A leur nombre, les norvégiens Hydro et Statoil, le français Total et les américains Chevron et ConocoPhillips. Dans le futur consortium, Gazprom détiendra le bloc de contrôle.
Le président du holding, Alexeï Miller, a indiqué que le côté financier de la question n'était pas déterminant dans le choix de ses futurs partenaires. Selon lui, Gazprom s'intéressait surtout à l'expérience technique dans la production de gaz sur le plateau continental des mers arctiques et aux propositions relatives à la participation aux ventes de gaz sur le marché américain : la totalité du gaz produit sera liquéfiée et exportée vers les Etats-Unis.
Gazprom a cité la date de lancement du gisement : 2010.
A ce jour, les réserves de Chtokman sont évaluées à 3 200 milliards de mètres cubes et à 31 millions de tonnes de condensat de gaz.
