L'OTSC regroupe l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, la Kirghizie, la Russie et le Tadjikistan.
Intervenant devant les journalistes mardi, il a indiqué que la décision avait été prise de mettre sur pied en Asie centrale un groupement militaire, à l'instar des groupements militaires régionaux existants dans le cadre du Traité : les groupements russo-biélorusse et russo-arménien et les forces collectives d'intervention rapide", a-t-il souligné.
La présence de forces militaires importantes est nécessaire, a poursuivi Nikolaï Bordiouja, pour que celles-ci, "en cas d'éclatement d'un conflit militaire", puissent "protéger la souveraineté des pays membres du Traité tous azimuts".
S'agissant des effectifs du futur groupement militaire, le secrétaire général de l'OTSC a précisé que celui-ci "comportera non des bataillons comme les forces collectives de déploiement rapide mais bien des régiments et des divisions et peut-être même de grandes unités (corps d'armée et armées)".
En d'autres termes, a-t-il encore expliqué, "en cas d'une guerre d'envergure, quatre pays membres de l'OTSC (la Biélorussie et l'Arménie ne font pas partie de la région d'Asie centrale) devront mettre à la disposition du groupement leurs armées ou la totalité de leurs forces armées", a conclu le dirigeant de l'Organisation.