"Je suis sûr que toute action unilatérale sans notre participation dans le déchiffrage du contrôle objectif ("boîte noire") sera stérile, et nul ne pourra rien déchiffrer", a souligné le général. "Nous sommes prêts à mener un travail conjoint, et alors seulement nous serons capables de tester les instruments de contrôle objectif retrouvés dans l'appareil", a noté le commandant en chef adjoint de l'Armée de l'Air de la Fédération de Russie.
Le général a tenu à souligner que l'aviation russe n'avait pas violé les accords d'Etat russo-lituaniens, et que "c'était un fait absolument incontestable".
Le 15 septembre dernier, le chasseur russe SU-27 effectuant un vol de Saint-Pétersbourg à Kaliningrad (enclave russe sur la Baltique) s'est écrasé au sol sur le territoire de la Lituanie. Selon les informations préalables, ce crash avait pour cause une défaillance de son équipement de navigation. Le pilote, le commandant Valeri Troïanov, s'est éjecté. La chute de l'avion n'a pas fait de victimes ni de destructions. Sur les lieux de la catastrophe, une "boîte noire" a été retrouvée.
La porte-parole du ministère de la Protection du territoire (de la Défense) de Lituanie, Rita Apeikite, a annoncé mercredi à RIA Novosti que Vilnius avait demandé aux pays de l'Alliance de l'Atlantique Nord de l'aider à déchiffrer le contenu de cette "boîte noire" et attendait la réponse.