BRUXELLES, 14 septembre - RIA Novosti. Indirectement, la Commission européenne a appuyé l'accord entre le russe Gazprom et les groupes allemands E.ON AG et BASF.
Cet accord qui porte sur la construction du gazoduc Nord-européen ( GNE) a suscité le mécontentement de Varsovie.
Les infrastructures énergétiques développées manquent à la Russie et c'est pourquoi tout ce qui se fait dans le but d'alléger ce problème est une bonne chose, a déclaré aux journalistes mercredi à Bruxelles la porte-parole de la Commission, Françoise Le Bail.
C'est justement dans cette optique que Bruxelles considère l'accord signé à Berlin portant sur la construction du GNE
Le président russe Vladimir Poutine et le chancelier allemand Gerhard Schröder ont adopté jeudi dernier à Berlin une déclaration sur la coopération énergétique et assisté à la signature de l'accord sur le GNE.
Cette conduite passera sous la Baltique et contournera la Pologne.
Ce même jour, au cours d'une conférence spéciale convoquée à Varsovie, le président polonais Aleksander Kwasniewski a qualifié de "mauvais" ce projet de gazoduc russo-allemand et a souligné que, "politiquement la Pologne a sans aucun doute besoin de diversifier ses sources d'approvisionnement en pétrole et en gaz".
La construction du GNE commencera en automne 2005 et sera achevé en 2010. Le projet prévoit la pose sous la Baltique d'une conduite dont la capacité de transport sera de 55 milliards de mètres cubes de gaz par an et dont le coût se montera à près de 2 milliards d'euros.
