"Il n'existe aucunes raisons techniques ni juridiques pour le transfert du dossier nucléaire iranien au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies", a-t-il dit en substance.
"Mais s'il se trouve tout de même des pays qui se mettent à politiser cette question, notre réaction y sera tout à fait adéquate", a indiqué le vice-Président de l'Iran et chef de l'OIEA.
Cela dit, M.Aghazadeh a fait remarquer que bien des pays dans le monde intervenaient contre une telle démarche. "Mais si quand même le dossier nucléaire de l'Iran est soumis à l'examen du Conseil de sécurité de l'ONU, notre réaction y sera nette et très ferme", a-t-il averti.
Et d'ajouter qu'à l'heure actuelle, les relations entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) portent un caractère très positif. "Les rapports du chef de cette organisation en témoignent explicitement. Nous n'y recherchons d'ailleurs aucuns dividendes. Notre objectif y est tout simplement d'instaurer une atmosphère de confiance et de transparence et ce, afin d'essayer de persuader enfin l'opinion mondiale que nous ne menons qu'une recherche pacifique en la matière", a noté le vice-Président iranien.
Cela dit, M. Aghazadeh a rappelé que, selon la décision adoptée par le Parlement iranien, il est prévu de construire dans les 25 ans qui viennent 20 centrales nucléaires dans le pays. "A l'heure actuelle, des documents sont en cours de préparation pour le futur chantier, et tous les pays sans exception aucune peuvent participer à l'appel d'offres international pour la réalisation de ces nouveaux projets", a-t-il déclaré.
Comme l'a souligné M.Aghazadeh, il ne s'agit pas là d'une démarche tactique, mais d'une politique bien ciblée et finalisée de Téhéran. "Les prix du pétrole ne cessent de grandir, et cette tendance s'annonce plutôt tenace. Aussi, notre Etat entend-il poursuivre la mise en œuvre des projets de construction de centrales nucléaires", a-t-il expliqué.
Le vice-Président de l'Iran et chef de l'OIEA a qualifié de très "constructives et utiles" ses négociations à Moscou avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, le secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Igor Ivanov, et le chef de "Rosatom", Alexandre Roumiantsev.
