C'est en ces termes qu'il a commenté la signature, la semaine dernière, entre le président du russe Gazprom Alexeï Miller et les présidents des consortiums allemands BASF AG et E.ON.AG Jurgen Hambrecht et Wulf Bernotat, de l'accord sur la construction du gazoduc nord-européen.
"Comte tenu des prix du gaz qui varient en Europe de l'Ouest de 160 à 170 dollars le mille mètres cubes, des frais de sa construction estimés à 5 milliards de dollars et aussi du fait que, dès 2010, il sera livré par ce gazoduc près de 27,5 milliards de mètres cubes de gaz, le délai de retour sur investissement ne serait pas tellement long. Il ne sera pas difficile de calculer que, dès la première année de son exploitation, le gazoduc rapportera près de 4 milliards de dollars", a dit le directeur de l'institut.
Le GNE, a rappelé M.Salyguine, permettra à Gazprom de créer un itinéraire supplémentaire de livraison de gaz sur le marché européen en plein expansion. "Le fait qu'il n'aura pas d'Etats de transit sera une particularité du GNE", a-tr-il souligné.