"Les formalités relatives à la libération ont touché à leur fin. Le juge doit encore valider la libération, et l'audience pourrait avoir lieu lundi", selon un responsable de l'ambassade russe.
"Nous avons déjà préparé les appartements, à la mission commerciale, pour accueillir les marins, et le ministère des Affaires étrangères a procédé à des versements ciblés", a ajouté le diplomate russe.
Le pétrolier grec African Pride, battant pavillon panaméen, a été arraisonné le 8 octobre 2003 par les gardes-côtes nigérians, à 31 milles nautiques du littoral. L'équipage du pétrolier, dont faisaient partie les 12 marins russes, a été arrêté sous prétexte que du pétrole brut de contrebande aurait été découvert à bord du navire. Les marins ont été placés dans une prison de régime sévère, alors que le pétrolier a été détourné par son propriétaire grec.
Les marins ont été inculpés cinq mois après l'arrestation, en mars 2004. Face aux protestations du ministère russe des Affaires étrangères, de l'opinion publique, des mères et des femmes des marins, ceux-ci ont été transférés dans une prison ordinaire.
Le 5 août, le tribunal nigérian a décidé de libérer les marins contre les garanties de l'ambassade russe et le dépôt des passeports, mais rien n'a été fait.