C'est ce qu'a déclaré le président de l'Association internationale des fonds de retraite et sociaux Alexandre Kourtine à la conférence "Globalisation et protection des intérêts des travailleurs étrangers" dont les travaux ont débuté mercredi à Bakou.
Il a noté que l'accroissement du nombre de migrants a compensé la dépopulation naturelle en Russie à 10% et en Biélorussie à 10,5%.
Tous les autres pays de la Communauté ont eu le solde négatif de la migration : en 2003, sa valeur maximale a été enregistrée en Arménie (25 personnes pour 10 000 habitants), en Kirghizie (33 personnes) et au Tadjikistan (17 personnes), a-t-il indiqué.
De même, l'expert a fait ressortir la baisse des effectifs des migrants en provenance du Kazakhstan : de 185 personnes pour 10 000 habitants en 1999, leur nombre s'est ramené à 6 en 2003 et, au cours des cinq premiers mois de 2005, les effectifs de ceux qui viennent au Kazakhstan ont dépassé le nombre de ceux qui le quitte de plus de 3 000 personnes.
Durant la période analogique de 2004, le solde de migration dans ce pays est resté négatif (près de 5 000 personnes), a indiqué Alexandre Kourtine.
Il a par ailleurs annoncé que la migration de Russie en direction des pays de la CEI s'est réduite, passant de 80 000 personnes en 1999 à 48 000 personnes en 2003, d'Ukraine, de 48 700 à 23 000, du Kazakhstan, de 45 000 à 25 000 et de Biélorussie de 6 000 à 5 000.
S'agissant de l'émigration en provenance des pays de Communauté vers le reste du monde, M.Kourtine a noté que, dans la majorité des cas, les migrants préfèrent s'installer dans les pays développés et 90% d'entre eux choisissent l'Allemagne, Israël et les Etats-Unis.