Le Président de l'Ossétie du Sud accuse les services secrets géorgiens d'avoir kidnappé des gens dans la zone du conflit

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MOSCOU, 30 août - de notre correspondant Andreï Malychkine. Le Président de l'Ossétie du Sud (république autoproclamée sur le territoire de la Géorgie), Edouard Kokoïty, a accusé mardi dans une interview à RIA-Novosti les services secrets géorgiens d'avoir kidnappé des gens dans la zone du conflit.

"Nous avons des preuves que les services secrets géorgiens ont participé à bien des incidents survenus dans la zone du conflit, y compris dans le récent enlèvement d'un enfant de onze ans et de trois citoyens de l'Ossétie du Sud accusés d'être impliqués dans un attentat terroriste à Gori", a notamment déclaré le leader sud-ossète.

De l'avis du Président sud-ossète, à ce jour, la Géorgie a pour tâche essentielle de discréditer la direction de l'Ossétie du Sud et toute la république.

Selon Edouard Kokoïty, aujourd'hui, la situation en Ossétie du Sud est stable, bien que tendue.

"Des pressions de la part de la Géorgie sont ressenties en permanence et les opérations qui y mènent les services secrets géorgiens ne passent évidemment pas inaperçues", a noté le Président sud-ossète.

Cela dit, Edouard Kokoïty a tenu à rappeler que la communauté internationale avait formulé toute une série de critiques très sévères à l'endroit de la direction géorgienne, y compris pour des violations des droits de l'homme.

Et d'ajouter que "l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et les pays qui épaulent aujourd'hui la Géorgie sans aller dans les détails et sans même essayer de comprendre les origines du conflit" ont leur part de responsabilité dans l'aggravation de la situation dans la région.

Selon Edouard Kokoïty, les pays en question prennent la part la plus active au rééquipement de l'armée géorgienne et à l'approvisionnement des militaires géorgiens même en "armes prohibées par des conventions internationales".

"Nous possédons des preuves irréfutables que les Etats-Unis fournissent à la Géorgie des mines antipersonnel. En outre, il n'y a pas longtemps, nos démineurs ont découverts, lors de la pose de routes à proximité des positions géorgiennes, des mines de fabrication belge", a signalé le leader sud-ossète.

"Pourtant, ces mines sont formellement interdites par des conventions internationales", a dit Edouard Kokoïty.

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